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Non à la répression du combat pour la justice sociale.

« C'est la première fois, depuis un demi siècle qu'un gouvernement demande la prison ferme contre des syndicalistes, pour des actions menées en vue d'empêcher la fermeture de leur usine » déclare la CGT.

Comme le reconnaît Élisabeth Fortis, professeur de droit, dans le très patronal journal Les Échos, les peines inscrites dans le Code Pénal pour séquestrations, «sont faites pour les crimes crapuleux, l’enlèvement d’enfant, pas les conflits sociaux». Syndicalistes d'Air-France licenciés pour une chemise, ceux d''ERDF à l'amende pour avoir raccompagné une licenciée sur son poste de travail, militants écologistes assignés à résidence, salariés de Goodyear traînés au tribunal pour vouloir défendre leur travail ... La criminalisation de l'action syndicale et citoyenne, ça suffit.

Dans leurs luttes pour la survie, les combats des salariés, désespérés à force de n’être pas entendus, sont de toutes façons moins violents que le saccage de leur vie .

La dérive répressive du gouvernement contre les militants syndicaux et politiques obligent les salariés à défendre leurs libertés publiques. Le PCF soutient l'appel de la CGT à se rassembler mercredi 19 octobre à 12H devant la préfecture de Limoges, pour exiger la fin de la criminalisation du mouvement social.

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Non à la répression du combat pour la justice sociale.

le 17 octobre 2016

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