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Le Limousin doit résister au libéralisme

Christian Audouin (PCF), Stéphane Lajaumont (NPA), Véronique Momenteau (NPA) et Laurence Pache (PG) ont exprimé, hier, leur volonté de préparer le changement politique en 2012, et des résister dès aujourd’hui à la politique de Nicolas Sarkozy. Un esprit de résistance qui, d’après eux, fait défaut à la direction socialiste de la Région contrainte d’avaler de plus en plus  de « couleuvres libérales » selon le mot de Christian Audouin. Trois dossiers ont attiré l’attention des conseilleurs régionaux de Limousin Terre de Gauche.   Sur le premier, celui de l’emprunt obligataire, Christian Audouin a rappelé la ferme opposition de son groupe à une initiative qui « laisse les banques tranquilles et met la Région à la remorque des fonds d’investissement ».  Pour illustrer son propos, il a souligné que cet emprunt débouchera sur la création d’un fonds régional d’investissement avec une participation d’autres fonds d’investissements privés et que dès lors la Région ne pourrait pas être maîtresse du choix de ces financements qu’elle consentira par ce biais.   Sur le deuxième sujet, la LGV, Laurence Pache a regretté que le président du Conseil régional n’ait pas pris exemple sur sa camarade Ségolène Royal dans sa gestion du dossier :  « l’exécutif PS est à la remorque du gouvernement et accepte tout. Il suffit de noter pour s’en convaincre que la ligne Tours-Bordeaux, pour laquelle la Région a déboursé 52 millions d’euros alors qu’elle ne passe pas en Limousin pour espérer la construction d’une LGV Limoges-Poitiers, sera exploitée, si elle voit le jour, par un opérateur privé qui empochera les bénéfices s’ils existent mais pourra compter sur des subventions si la ligne est déficitaire ». A signaler également sur ce dossier que les élus de Limousin Terre de Gauche participeront le 19 juin au débat organisé à l’Assemblée nationale par le député du Cher, Jean-Claude Sandrier.   Dernier exemple, celui de l’entreprise Madrange. Pour Stéphane Lajaumont : « il faut savoir à quoi sert la puissance publique. Les représentants des salariés ont mis six mois à obtenir la reconnaissance du droit d’alerte qu’ils ont déclenché. Les parts de marché chutent, le personnel diminue, l’outil de production vieillit… Il est temps que le président du Conseil régional accepte de recevoir  les syndicats, nous réclamons également l’organisation d’une table ronde sur l’avenir du groupe et sur son projet industriel ». Un avis que partage Christian Audouin : « il faut en finir avec l’omerta qui règne quand on parle de Madrange, on ne peut pas laisser les choses se faire dans l’ombre : le débat doit être public et intervenir le plus rapidement possible, nous avons d’ailleurs écrit directement au Premier ministre, François Fillon, pour lui exprimer notre inquiétude ».   Comme on l’aura compris, les élus Limousin Terre de Gauche ne renoncent pas à faire entendre leur différence au Conseil régional.

 

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le 12 mai 2011

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